Préface de Luis Andrés Bredlow
Pages : 120 Format : 11×18 cm (poche)
Prix : 9 €
ISBN : 979-10-92605-06-8
Parution : juin 2014
El libro consta de un prologo para la edicion francesa de Luis Andrés Bredlow, "Analyse de la Société du Bien-être", "Dieu et l'Argent" (las dos primeras partes de Dios y el Dinero, que se publico en Archipielago) y "Plus de rails, moins de route" (Progreso por ferrocarril, regreso por carretera publicado en Avisos para el derrumbe).
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L’État a fusionné avec le capital. L’homme est devenu marchandise. Dans la religion de l’Économie, un seul Dieu est vénéré : l’Argent. Un seul idéal subsiste : le Développement. Et cette société mue par le sacro-saint critère de Rentabilité se présente comme la meilleure, la seule possible, réalité indiscutable, où tous les individus réduits à l’état de ressources souriantes se doivent d’accéder à un Bien-être hégémonique. Comme si la finalité de l’existence était de crouler sous une abondance de substituts, d’ingurgiter toujours plus d’ersatz. « Les biens du Bien-être ont le goût du vide », s’élève Agustín García Calvo dans ce pamphlet percutant, aux accents situationnistes. Pour en finir avec le régime de la falsification, il suffit de ne plus y croire. De ne plus parler le langage de l’économie. Dire NON, la vie est ailleurs que dans les illusions mercantiles de notre temps.